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PORTRAIT DE MANON KERBEC

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DATES CLÉES

1994 : Naissance à Paris​​

2012 : Baccalauréat ES 

2012-2014 : Classe Préparatoire aux grandes écoles à Saint-Louis de Gonzague (Paris 16e)

2014-2017 : Master en Management ESSEC Business School

2016 : Core Track de l’ESSEC à Singapour

2017 : Développement des Parfums chez Maison Christian Dior

2018 : Echange à Madrid à l’ICADE

2018 : Diplôme de l’ESSEC School of Management

2018 : Formation à l’hypnose thérapeutique à l’IFTA

2018-2020 : Direction marketing et communication chez A.R.C.H.E et Psychonaute

2020 : Apprentissage de la céramique à l’atelier Kerama 

2020 : Formation au kintsugi traditionnel chez Nicolas Pinon

2019 : Formation aux émaux dans l’école americaine Ceramics Material Workshop

2020 : Ouverture de l’atelier de céramique Manon Kerbec (Paris 15e) : création, fabrication, formations, vente

À propos: Dates clés
À propos: Portrait

Portrait écrit par l'artiste NOCHAPIQ

 

Manon Kerbec n‘est pas une céramiste comme les autres : c‘est une créatrice, une exploratrice, une artiste qui combine comme rarement cerveau gauche et cerveau droit et qui a également bien les pieds sur terre.

 

La terre ? Elle la manipule, la forge, la tourne, la modèle et la transcende pour lui donner vie sous la forme que lui guide son instinct, tout en jonglant avec acuité cognitive, précision du geste, rigueur, patience, et imagination affûtée, en en maîtrisant également les lois non négociables de la physique et de la chimie. Plus loin que la création d’objets pour le quotidien, la terre est un medium d’expression à part entière.

 

Aujourd’hui, elle crée ce qu’elle appelle la Céramique Psychédélique, caractérisée par l’obtention de cristaux dans ses créations, qu’elle fait apparaître comme par magie et dans lesquels le regard peut plonger, voyager, se perdre quelques secondes comme on joue avec un kaléidoscope, ou plusieurs heures … et oublier l’espace et le temps. 

 

Manon Kerbec est née à Paris en décembre 1994. Elle est et sera toujours en mouvement, imprégnée par une soif d’apprendre et de découvrir sans limites, débordante d’élan vital et de nécessité d’avancer sur le chemin de sa vie. Ce tropisme d’être en mouvement perpétuel est dans son ADN

 

Très vite, une créativité exacerbée est apparue dans son quotidien de petite fille. 

Comme les cristaux apparaissent dans ses céramiques aujourd’hui. Comme par magie. Comme par enchantement : un phénomène naturel. Elle disait vouloir être styliste, et surtout, elle dessinait de manière industrielle des femmes en robes, ornées de bijoux, avec une infinité de détails et un trait d’adulte. Du travail à la chaîne. 20…50…100 dessins d’affilée tous les jours !

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C’était le début d’une aventure qui transforme une vision dictée par l’instinct, l’imagination et la créativité, vers la réalité tangible, impliquant ici la maîtrise de la chaîne cognitive qui va du cerveau jusqu’au geste de la main. Les études ? La logique aurait voulu que Manon fasse des études d’art, de création, de stylisme… toute école à Paris ou à l’étranger, pour la rapprocher de son envie de devenir styliste ! 

 

Un proche lui a donné un regard à contre-courant. Plutôt que d’aller muscler ses capacités artistiques et créatives, déjà sur-entraînées, aller justement muscler ce qui ne l’attire pas spécialement et qui ne semble pas avoir de rapport direct, mais qui, par ricochet, peut lui permettre d’arriver à ses fins. Et elle a choisi cette option. Traduction ? Faire une école de commerce reconnue, mais au second degré, pour se former à ce qui ne l’attire pas, mais peut lui servir ensuite toute sa vie pour savoir faire vivre et utiliser son talent. 

 

Alors il a fallu rendormir le créatif un moment et même presque l’oublier. Deux ans de  « prépa » en apnée à ingurgiter des données jour et nuit, des concours à tout va, un travail d’adaptation et de plasticité pour faire corps avec ce nouvel environnement. 

 

Manon a ensuite choisi de faire l’ESSEC Business School. Elle a habité à Singapour et à Madrid… avec en fond d‘écran des études qui en effet, l’ont formée à travailler intensément, à structurer, à organiser, à projeter, à établir des stratégies pour transformer ses rêves en réalité. La suite ? Manon a travaillé 6 mois au sein de la Maison Parfums Christian Dior, pour assouvir son besoin d’en apprendre plus sur ces ancrages olfactifs, qu’elle trouve si précieux et inspirants.

 

De plus en plus passionnée par les états de conscience modifiés, qu’elle a découvert à travers le dessin, la musique et le parfum, Manon décide de se former à l’hypnose, et passe son diplôme d’hypnothérapeute à Paris. Le message est très clair : Manon Kerbec conduira sa vie comme un roadtrip en étant totalement émancipée de tout schéma et en faisant fleurir sa liberté. 

 

Elle enchaîne en portant presque 2 ans la direction du marketing et la communication de l’ARCHE, grande école et référence incontournable du monde de l’hypnose en Europe. Là, elle se nourrit d ’un nouveau monde où le travail consiste à amener une personne à « lâcher-prise » et à dans un état de conscience, d’expression, et de communication, qui est transformé et qui permet la connaissance de soi et le voyage intérieur.

 

Après deux ans, une seule idée en tête l’obsède : créer et transformer la matière. Trouver un médium pour le faire. Un troisième voyage au Japon et l’apprentissage de cette magnifique langue l’aide à ouvrir ses ailes. Elle quitte son poste et reprends la route.

 

En très peu de temps, la place libérée dans ses journées et dans sa tête se transforme en terre fertile et quelque chose va germer, une nouvelle fleur va pousser : elle percute littéralement la pratique du kintsugi et de la céramique. Chemin fertile au croisement avec sa grande passion pour le Japon, la gastronomie et l’art.

 

Avec la céramique, Manon renoue avec la création et réveille l’artiste surdouée qu’elle est, et qui peut à nouveau s’exprimer en se réinventant intégralement du jour au lendemain, en conjuguant l‘expression  artistique avec tout ce qu’elle a appris de son parcours unique et singulier, à spectre large, fusionnant à travers la céramique, l’addition de ses aspirations comme de ses expériences.

 

Et demain ? Aucune certitude et c’est tout l’intérêt de vivre sa vie comme un road trip. Mais aucun doute, elle continuera de vivre et de faire vivre l’expérience du « thaumazein » d’Artistote. Faire surgir quelque chose qui dénote, étonner, s’émerveiller, admirer…

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